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L’histoire de Lantenay remonte à l’époque Gallo-Romaine. Terre de parents des Ducs de Bourgogne puis de notables dijonnais, elle fut aussi résidence de la fille de Saint-Louis. Lieu de pèlerinage à Notre-Dame la Noire.
 

La population de près de 700 habitants vers 1850 était de 286 habitants en 1911 (450 habitants actuellement).

Monuments historiques (Cf. « Histoire de Lantenay ») par Félix Chary :

  • Ruines de l’ancien château (870),

  • Chapelle Saint-Louis (XIII°),

  • Eglise Saint Martin (XII°),

  • Château actuel (XVII et XVII°)

    Lantenay est un village fort ancien. Son nom d’origine latine (lentennacus) témoigne de son existence à l’époque gallo-romaine. Au XII ème siècle, Lantenay était mère église des Bernardins de Saint Seine (Saint Martin devint alors patron de Lantenay). L’ancien château (en ruines) fut la résidence de Eudes III et Alix de Vergy et de Robert II époux d’ Agnés de France, fille de Saint Louis. Philippe le Hardi venait souvent à Lantenay. Au milieu des bois la chapelle de Saint Louis fut un lieu de pèlerinage à Notre Dame la Noire.(Saint Louis est le second patron de Lantenay).

    La terre de Lantenay fut acquise en 1619 par Jean et Etienne Bouhier. Jean était conseiller au Parlement de Bourgogne, Etienne avocat puis conseiller au Parlement. Le fils ainé de Etienne (Jean) fit construire vers 1655 le château actuel pour remplacer le château des ducs de Bourgogne qui tombait en ruines. Benoit-Bernard Bouhier, fils de Jean, fit ériger la terre de Lantenay en marquisat de Beaumanoir (d’où l’hypothèse de l’origine du nom des habitants de Lantenay : les Baulas).

  • En 1710, le marquisat de Beaumanoir fût transformé en marquisat de Bouhier. Bénigne Bouhier, Président du Parlement de Bourgogne, devint propriétaire de l’hôtel en construction à Dijon, l’hôtel Bouhier de Lantenay, qui devint la Préfecture en 1800. Garibaldi installa son Quartier Général au château de Lantenay en 1870.

    Le château a été entièrement restauré par Mr Duché, qui fit don de la mairie/école à la commune en 1914.

    Les sobriquets :

  • « tête d’âne » (légende de l’âne de Plombières)
  • « chaichô »,
  • « braillards »,
  • « baulas »

 

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